L'industrie cinématographique a débuté au cours des années 1920, mais ce n'est qu'à partir des années 1970 qu'apparaît un authentique cinéma néo-zélandais.
Des films tels que Sleeping Dogs et Goodbye Pork Pie connaissent un immense succès et lancèrent les carrières de Sam Neill, Geoff Murphy et Roger Donaldson.
Au début des années 1990, plusieurs films néo-zélandais eurent une immense audience internationale et emportèrent plusieurs prix prestigieux : La Leçon de piano de Jane Campion(Oscar, Palme d'or), L'Âme des guerriers de Lee Tamahori, et Créatures célestes de Peter Jackson.
À la fin des années 1990 et au début années 2000, Jackson mettra en scène la trilogie du Seigneur des anneaux (Oscar du meilleur film et plusieurs autres) en Nouvelle-Zélande, son pays natal, utilisant des acteurs et une équipe presque entièrement néo-zélandais.
Les lieux du tournage sont aujourd'hui très fréquentés par les touristes.
Beaucoup de productions non-néo-zélandaises ont également été filmées dans le pays, que ce soit pour Hollywood ou Bollywood.
Dernierement, James Cameron pour son prochain film - où j'ai d'ailleurs pu participer à une journée de figuration, ici à Wellington, aux studios de Peter Jacksons à Miramar (=en face de chez nous) ;-)
Films incontournables du cinéma néo-zélandais,
made in New Zealand, by New Zealand!
Bad Taste de Peter Jackson (1983)
Première réalisation de Peter Jackson. Un petit film gore filmé entre amis et qui raconte une invasion d’extra terrestres mangeurs de cerveaux. Culte.
The Navigator (– en VHS uniquement) de Vincent Ward (1988)
1348, une poignée d’habitants du Nord de l’Angleterre creusent un tunnel pour échapper à la peste qui dévaste le pays. Ils se retrouvent en Nouvelle-Zélande en 1988, effectuant un sacré saut dans le temps.
Un ange à ma table de Jane Campion (1990)
Une jeune femme aux talents littéraires naissants voit sa future carrière brisée après avoir été diagnostiquée schizophrène, la contraignant à se faire enfermer dans un asile psychiatrique. Un très beau portrait de femme comparable au film « Frances » de Graeme Clifford.
Braindead (en VHS uniquement) de Peter Jackson (1992)
Le MEILLEUR film gore de tous les temps ? Humour très présent, c’est ce film qui a fait découvrir Peter Jackson outre-Pacifique. Grand prix au Festival d’Avoriaz en 1993.
La Leçon de piano de Jane Campion (1993)
Début du XIXe siècle, une femme muette débarque en Nouvelle-Zélande avec sa fille et son piano pour y retrouver son mari qu’elle ne connaît pas. Ce film a rendu Jane Campion célèbre dans le monde entier et a fait découvrir aux Européens de superbes images des forêts humides de la Nouvelle-Zélande.
L’Ame des Guerriers (Once were warriors) de Lee Tamahori (1994)
Film rude qui dépeint avec pessimisme une certaine situation ethnique néo-zélandaise actuelle: des familles maories qui ont perdu leurs racines, se concentrant dans les villes où hommes et femmes sont sous l’emprise de l’alcool.
Forgotten silver de Peter Jackson (1996)
Ce faux-documentaire est une petite merveille. Peter Jackson y raconte sans complexe toute l’histoire et la création du cinéma néo-zélandais. Ce film a été diffusé à la télé néo-zélandaise comme étant un vrai documentaire, provoquant beaucoup de protestations au sein de la population une fois le canular dévoilé.
Heavenly creatures de Peter Jackson (1996)
Deux jeunes filles se lient d’amitié et inventent un univers magique. Les parents voient en cette forte relation plus que de la camaraderie et décident de séparer les jeunes filles qui vont être alors amenées à faire quelque chose d’irréparable. D’après une histoire vraie.
Attractions fatales de Garth Maxwell (1998)
Six amis et trois variations sur le sentiment amoureux. Le sexe est toujours possible, mais où est l’amour?
L’Ame des Guerriers (Once were warriors) 2 de Ian Mune (1999)
Suite de L’Ame des Guerriers.
Scarfies de Robert Sarkies (1999)
Des étudiants de Dunedin partagent un kot. Ils y découvrent une plantation de cannabis au sous-sol mais le propriétaire de ce trésor entend récupérer son bien. Un film qui montre la vie estudiantine caractéristique de Dunedin et ses petites maisons louées par les étudiants. Avec la musique de groupes signés sur Flying Nun, label néo-zélandais incontournable.
Le Seigneur des anneaux – 1 : la Communauté de l’Anneau de Peter Jackson (1999)
Adaptation magistrale du roman de Tolkien. Peter Jackson n’a pas lésiné sur les moyens et en profite pour nous montrer tous les paysages de son pays. Un film d’heroic fantasy incontournable.
Rain de Christine Jeffs (2001)
Un chalet au bord de l’eau, une famille en vacances, les parents, deux enfants. Janey a treize ans, l’âge des premières expérimentations sexuelles. Et lorsqu’elle ne s’occupe pas de son petit frère, elle observe le jeu de séduction de sa mère qui se permet quelques petits écarts avec d’autres hommes. Ainsi, son dernier amant devient un nouveau centre d’intérêt pour Janey.
Le Seigneur des anneaux – 2 : les Deux tours de Peter Jackson (2002)
Adaptation magistrale du roman de Tolkien. Peter Jackson n’a pas lésiné sur les moyens et en profite pour nous montrer tous les paysages de son pays. Un film d’heroic fantasy incontournable.
Whale rider de Niki Caro (2002)
Une jeune fille rêve d’être initiée au culte du Paikea, réservé exclusivement aux garçons. Un film proche du conte qui met en avant la légende maorie du Whale Rider. Avec des superbes images de la côte néo-zélandaise.
Le Seigneur des anneaux – 3 : Le Retour du Roi de Peter Jackson (2003)
Adaptation magistrale du roman de Tolkien. Peter Jackson n’a pas lésiné sur les moyens et en profite pour nous montrer tous les paysages de son pays. Un film d’heroic fantasy incontournable.
River Queen de Vincent Ward (2005)
Sur fond historique, ce film aborde la problématique de l'appartenance à deux cultures.
Burt Monro (The world's fastest Indian) de Roger Donaldson (2006): MAGNIFIQUE aussi, à voir!!!
Un film familial qui nous plonge dans les records de vitesse de motos, dont celui remporté dans les années soixante par un Néo-Zélandais sur une toute vieille ‘Indian’. Interprétation sans faille pour Anthony Hopkins dans le rôle d’un retraité têtu, atypique et fort sympathique.